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Lyon-Confluence

Analyse Urbaine

En explorant la littérature scientifique, divers critères et instruments mesurables se présentent pour conduire une analyse urbaine du projet. L'utilisation de ces critères nous permettra d'évaluer la résilience et la qualité urbaine du projet.

Ancre variété

I. VARIÉTÉ, RICHESSE

(Bentley, 1985)

La variété est un critère spatial qui est se manifeste à travers la création d'une pluralité de formes et d'espaces, d'usages afin attirer une variété d'utilisateurs aux profils socioéconomiques diversifiés. Par conséquent, cette diversité d'utilisations, de formes et de perceptions par les utilisateurs offre différentes expériences dans le lieux. La richesse d'un lieu réside dans sa capacité à exploiter des éléments subtils qui éveillent ensuite l'intérêt des utilisateurs, notamment à travers la stimulation sensorielle dans les différents espaces du site.

Variété fonctionnelle

Le programme Lyon Confluence englobe une superficie totale de 130 000 m² dédiée aux logements (1500 unités), 130 000 m² aux espaces tertiaires et d'activités, 120 000 m² aux commerces et loisirs, 20 000 m² réservés au musée des Confluences, ainsi que 180 000 m² dédiés aux bureaux. La variété fonctionnelle joue un rôle central dans la définition de l'identité du quartier. Lyon Confluence se distingue par une combinaison de logements destinés à tous les niveaux sociaux, des espaces communautaires, des espaces sportifs, des ateliers pour les artistes, des bureaux, des centres commerciaux, ainsi que des espaces publics variés.

La Confluence intègre de manière exhaustive tous les usages urbains, favorisant ainsi la vitalité du quartier. De plus, cette diversité fonctionnelle garantit l'indépendance du quartier par rapport à son environnement et favorise la mobilité active en facilitant l'accès à des services à proximité. Tous ces éléments combinés permettent d'une certaine façon l'épanouissement des habitants dans leur cadre de vie et facilite la cohésion sociale.

Fig. 7 : Schéma montrant la proximité des différentes fonctions

Fig. 8 : Exemple de variété fonctionnelle dans le qartier 

Variété et Richesse des espaces publics

eau : marqueur identitaire

L'eau à la Confluence s'impose comme un élément identitaire majeur. Elle symbolise le quartier, tant par son nom "La Confluence" (encadrée par une rivière et un fleuve), mais aussi par la présence de jardins aquatiques en bord de Saône et du Rhône, des places nautiques, des ports de plaisance. À travers la conception des espaces publics, nous pouvons voir cette volonté de mettre en valeur la richesse et le génie du lieu en aménageant ces espaces sous le sigle de l'eau. La variété et la richesse de ces espaces, mises en valeur grâce aux fleuves, renforcent ainsi le sentiment d'aquosité et favorisent la réconciliation des habitants avec le territoire.

Fig. 9 : "Quai Rambaud", Promenade au bord de la Saône, Lyon-Confluence

©Lyon-confluence.fr

Fig. 10 : Berges de la Rhaône, Lyon-Confluence 

Fig. 10 : aménagement de la place nautique, Lyon-Confluence

De "zones vulnérables" à "jardins publics"

Nous pouvons constater que la plupart des zones vulnérables autres fois ont été aménagées en espaces publics aujourd'hui. Nous remarquons que les abords des deux fleuves sont les espaces les moins denses du quartier et entièrement constitué d'espaces publics. L'intégration de méthodes de gestion de l'eau a apporté une diversité supplémentaire au quartier. Des usages liés à la gestion de l'eau, tels que des espaces verts et des bassins de rétention en surface, ont été ajoutés au projet. Un exemple concret est le jardin Ouagadougou, qui assure la rétention des eaux de pluie, stocke les remontées de la nappe phréatique et nourrit les divers végétaux présents. Ce parc représente ainsi un marqueur important de la biodiversité du quartier, transformant ce qui était autrefois une source de préoccupation en un espace plaisant et naturel.

Fig. 11 : Schémas des aménagements des zones vulnérables

Fig. 12 : Jardin Ouagadougou, Lyon-Confluence ​ ©Lyon-confluence.fr

ancre permé

II. PERMÉABILITÉ

"Only spaces which are accessible to people can offer them choices"

(Bentley, 1985)

La qualité d'un quartier, selon Bentley, repose partiellement sur la perméabilité urbaine. Cela implique de fournir une variété d'options de déplacement, une orientation spatiale réfléchie, des interconnexions physiques et visuelles, ainsi qu'un contact visuel direct pour anticiper les situations et assurer la sécurité.

Bentley (1985) étend le concept de perméabilité au-delà des déplacements physiques, englobant la possibilité pour les résidents, piétons, cyclistes et automobilistes d'avoir des accès multiples à divers usages et lieux, favorisant une traversée en fonction de leurs choix.

Perméabilité du quartier 

Porosité et accéssibilité

La perméabilité du projet Lyon Confluence se manifeste à travers une conception urbaine axée sur l'accessibilité et la fluidité des espaces. Les aménagements favorisent la circulation piétonne et cyclable, créant des liaisons aisées entre les différentes zones du quartier. Les espaces publics accueillants, les rues piétonnes et les promenades le long des cours d'eau contribuent à une expérience urbaine fluide et ouverte. 

Bien que le projet Lyon Confluence soit conçu avec une orientation vers la perméabilité, il doit relever le défi des barrières physiques, notamment une autoroute et les cours d'eau environnants, qui le séparent du reste de son environnement. Ces obstacles physiques peuvent présenter des défis en matière de connectivité et d'intégration avec les quartiers environnants.

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Fig. 13 : Schéma de la trame en treillis du projet

Barrière physique et naturelle

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Fig. 14 : Schéma des Limites naturelles et physiques du quartier

Réseau structurant

Fig. 15 : Schéma des réseaux structurants

Connection avec les fleuves 

perméabilité visuelle et réconciliation

La conception du projet Lyon Confluence offre une perméabilité visuelle particulièrement marquée en direction du fleuve. Cette caractéristique essentielle crée une connexion visuelle directe avec le cours d'eau, renforçant ainsi le sentiment d'appartenance au territoire. Les résidents et visiteurs peuvent ainsi bénéficier d'une vue panoramique sur le fleuve, favorisant un lien viscéral avec l'environnement naturel. Cette intégration visuelle contribue de manière significative à la valorisation du territoire et au renforcement du sentiment d'appartenance au quartier.

Fig. 16 : Schéma des Limites naturelles et physiques du quartier

Piste musée du

confluent

Piste Quai Claude Bernard

Piste Quai Claude Bernard

Piste Pont Pasteur

©Lyon-confluence.fr

ancre mixité

III. MIXTÉ ET INCLUSION

La mixité sociale est définit selon Gérard Bodin comme étant la coprésence ou la cohabitation en un même lieu de personnes ou de groupes différents socialement, culturellement ou encore de nationalités différentes (Bodin G., 2006). L'inclusion souligne la nécessité d'une consultation approfondie et de l'engagement des communautés, y compris des groupes les plus vulnérables (ARUP, 2014)

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MIXITÉ SOCIAL

accéssibilité du logement

La mixité sociale favorise la réconciliation en offrant à tous les citoyens la possibilité de s'intégrer pleinement dans le territoire.

L'accessibilité au logement joue un rôle crucial pour garantir cette mixité sociale.

Le quartier propose une composition diversifiée comprenant 25% de logements sociaux (locatif social) et 15% de logements intermédiaires (accessibles à des prix inférieurs au marché).

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Fig. 17 : Schéma localisation centres communautaires

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INCLUSION

L'inclusion joue un rôle crucial dans le renforcement du sentiment d'appartenance individuel à son territoire. Dans le projet Confluence, une série d'initiatives est mise en place pour encourager la participation citoyenne, notamment à travers des enquêtes auprès des habitants et des études sur l'utilisation des espaces publics. Le projet intègre également plusieurs centres communautaires, dont le pôle de vie sociale, qui devient un espace clé d'expression pour les jeunes.

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Fig. 18 : Activités communautaires dans le quartier ©Lyon-confluence.fr

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